la mariee aux pieds nus

le mariage: à la recherche de….

Fraiches fiancées, futures mariées vous êtes ou vous allez forcément passer par cette étape. Cruciale. Une des premières choses à laquelle on pense lorsque les préparatifs du mariage commencent, j’ai nommé, la quête de LA robe.

Première chose, l’équipement, à vous les magazines de mariées, qui souvent se résument à d’énormes catalogues de robes d’ailleurs, et à ce moment précis, c’est ce qu’on leur demande, séances de surf sans relâche sur le net à la recherche de celle qui saura vous mettre en valeur/ fera crier la foule en délire sur votre passage/ fera pleurer votre fiancé/mère/soeur comme une madeleine/ collera à l’esprit romantico-champêtre/ urbain/vintage-chic de votre D-day…Vaste programme.

Et si on ne s’était pas encore pas posé la question, et parce qu’on ne rêve pas forcément depuis ses 4 ans de ce jour ou l’on serait l’objet de tous les regards, il faut faire le tri. Ce qu’on aime ce qu’on aime pas.

Prenons un exemple, au hasard, …moi (ben oui tant qu’à faire). Lorsque j’ai commencé à chercher l’objet rare, après avoir feuilleté une douzaine des magazines sus mentionnés, et armée de mes plus fidèles yeux experts (j’ai nommé petite soeur et témoin N°1), j’ai poussé la porte d’une boutique consacrée à ces belles robes. Voilà le topo, je cherche une robe simple-mais-pas-trop-qui-cache-mes-bras-mais-taille-empire-sans-manches-bouffantes-sans-dentelle-pas-trop-sophistiquée-mais-un-peu-quand-même, (comment ça je suis difficile!?). Et là premier constat, la tâche va être ardue!

Alors déjà, premier conseil, on prend rendez vous! Pas besoin de vous expliquer que non, vous ne pourrez probablement pas débarquer la bouche en coeur, et votre sourire de fraichement fiançée et essayer des robes juste comme ça!

Revenons à nos moutons, premier essayage; je pousse la porte donc, et je m’approche de la gentille vendeuse, qui s’était sûrement dit ce matin là,  » Tiens si je lui proposais des trucs vraiment vilains qui sont sur mes portants depuis au moins deux ans! », mais après un rapide tour d’horizon, j’essaie une robe, une seule! Et là le constat est sans appel, ma robe n’a pas l’air d’exister, ou alors objectivement, la robe existe mais ne va absolument pas, mon mètre soixante et moi on a l’air d’en être au huitième mois. Nous repartons bredouilles, et je dois dire quelque peu déçues… Le retour a la réalité est abrupte, ça ne va pas être aussi facile que je le pensais, quelle douce innocence inconscience que ces débuts de préparatifs!!!!

Et là grosse ellipse temporelle, parce que je suis passé dans au moins une dizaine de boutique, j’ai du essayer au moins une quarantaine de robe, chez de grandes marques, mais aussi dans de petites boutiques. Et comme le modèle de robe qui me plaisait ne m’allait pas, j’ai laissé tomber l’idée et j’ai essayé plein d’autres robes. Des longues, des belles mais aussi des moches, des modernes, des graphiques, des trop lourdes, des trop chères, des trop bling bling finalement, et des trop pas assez….

Et puis, j’ai aussi eu droit aux sempiternelles petites phrases des vendeuses de ce genre de robes. Petit florilège:

-« avec des chaussures pointues ce serait parfait » (sic)

-« et vos cheveux, vous allez les laisser pousser? » euh non

-« celle ci vous met vraiment en valeur » Euh je sais pas en même temps c’est un modèle taille 34 là non? Parce que mes poumons et moi on a un peu de mal à respirer là!!!

-« merci de pas toucher les robes exposées, faudrait pas les salir! » Oui, c’est vrai pardon, j’ai oublié de me laver les mains après avoir labouré le champ, joué dans la peinture avec mon neveu, et mangé ma grosse glace au chocolat… »

Mais après moult rebondissements, je l’ai trouvé. Enfin. D’ailleurs, elle m’attend depuis quelques jours dans mon dressing! Et , comment la décrire…je dirais qu’elle est simple-mais-pas-trop-qui-cache-mes-bras-mais-taille-empire-sans-manches-bouffantes-sans-TROP-de-dentelle-pas-trop-sophistiquée-mais-un-peu-quand-même…ma robe quoi!



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