la mariee aux pieds nus

L’atelier des dames, jolis bijoux {concours inside}

Il y a quelques mois maintenant, j’ai découvert grâce à Madame Tartine, et un joli headband apporté dans sa valise, une jolie collection de bijoux, aux fleurs délicates faites d’écailles de poisson! Oui, oui d’écailles de poissons. Une histoire de femmes, de voyage, de découvertes et de rencontres pour que naisse il y a quelques années maintenant la belle aventure de L’Atelier des Dames.

Sautoirs sur chaines, headbands, bracelets ou bagues, les dames de l’atelier mettent tout leur savoir faire dans la création d’accessoires poétiques et féminins.

« L’histoire de L’atelier des Dames c’est en fait une histoire d’atelier et surtout une histoire de Dames. D’atelier parce que loin de chez nous, presque à l’autre bout du monde, au Nord du Brésil, il y a un atelier…Là bas, une collectivité de femmes de pêcheurs, les Dames récupèrent les écailles de poissons après la criée et décident d’en faire des objets de décoration, des bijoux, ce qui était loin d’être évident au départ, et pourtant en fait c’est même joli.

Alors elles sont contentes les Dames parce que les maris pêchent, elles apprennent plein de nouvelles choses et en plus elles gagnent un peu d’argent, donc c’est encore mieux. Sur ce, en 2007, une autre Dame, Caroline, qui elle vient du froid (la France) et veut découvrir le Carnaval de Rio, arrive à Cabo Frio voir son père qui vit au Brésil parce que l’hiver c’est plus sympa. Et en plus de passer du temps avec son père, elle découvre encore mieux que le Carnaval, elle rencontre les Dames de L’atelier, et là elle se dit qu’elle aimerait bien faire la maligne en rentrant en France et en rendant ses copines jalouses… alors comme elle aime un peu dessiner (enfin elle croit qu’elle sait dessiner), elle se prend pour une créatrice et dessine son premier bijou. Super, les Dames de L’atelier le fabriquent et tout le monde est d’accord pour dire que c’est super joli, même les copines en France qui effectivement sont jalouses.

Alors Caroline, comme elle est pas bête et qu’en même temps de se prendre pour une créatrice, elle fait des études de commerce, elle  se dit « Peut-être qu’il y a un marché, faisons une étude de marché quantitative et qualitative ! » (elle parle comme on parle dans les Ecoles Supérieures de Commerce). En plus, ça tombe bien, elle doit présenter une thèse sur les femmes leaders qui ont des entreprises, alors elle décide qu’elle aimerait aussi avoir un projet de création d’entreprise, ce sera L’atelier des Dames.

Et puis une fois le dossier prêt, ce serait quand même dommage de le laisser dans un placard, en plus, Caroline, elle se voit pas vraiment faire « métro-boulot-dodo » à Paris alors qu’elle, ce qu’elle aime, c’est la mer, le soleil, et qu’après tout, on n’est pas obligé de vivre à Paris pour être créateur.

Alors la voilà qui dessine sa première collection en 2008, les Dames de L’atelier  la fabriquent, Caro achète un beau sac pour aller présenter sa collection aux magasins (et aussi parce que c’est l’occasion d’acheter un sac sans culpabiliser) et il se passe quelque chose d’incroyable : les magasins sont d’accord pour acheter des bijoux parce qu’ils trouvent qu’ils sont beaux, en qu’en plus c’est bien qu’ils soient équitables et écologiques !

Et là tout s’enchaîne, les photoshoots, trouver un mannequin, un photographe, un studio, faire des catalogues, bref faire comme les vrais mais version Système D, et ça marche !

Et puis elle commence à se sentir un peu seule au milieu des bijoux dans sa maison, alors comme il y avait une autre Dame, Quitterie qui lui disait depuis un moment qu’elle voudrait bien elle aussi faire partir de l’aventure, un jour elles se disent d’accord, on va chez un avocat et on « change les statuts de la société », et en plus, ça fait vachement sérieux, et les voilà associées, sauf que Quitterie, en fait elle a un vrai travail dans une vrai grosse entreprise, jusqu’au jour où elle décide qu’en fait même si c’est risqué elle veut devenir une Dame de L’atelier. Alors elle dit à son patron merci pour ces 5 années mais maintenant je veux faire autre chose.

Et depuis, elles sont deux au froid et dix au chaud, elles continuent de faire des bijoux toutes ensembles, entre Dames et elle rêvent du jour où elles seront encore plus nombreuses à faire des bijoux et à en vivre, et où on trouvera des Ateliers des Dames un peu partout…

En attendant c’est déjà pas mal de faire des trucs de filles et que ce soit leur travail non ? »

Et pour les lectrices des La mariée aux pieds nus, une jolie surprise…Je sais à quel point vous aimez les accessoires de tête, et maintenant que vous êtes tombés sous le charme de L’atelier des dames, pourquoi ne pas gagner un joli headband aux fleurs roses délicates, pour vous ou l’une de vos témoins, amies ou soeur…

De petites fleurs, l’une rose pâle, l’autre dans un rose plus soutenu, montées sur une chaine avec un système de fermeture réglable grâce à un lien de dentelle. Un bijoux de délicatesse et de poésie. Comment participer au concours? Il vous suffit de laisser un commentaire sous cet article et de nous raconter en quelques mots comment vous rêvez votre mariage!

Le tirage au sort aura lieu le 31 mars prochain à 20h00.

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