la mariee aux pieds nus

A la découverte de l’Islande

Capyture - Voyage en Islande - La mariée aux pieds nus

La nature à perte de vue, des couleurs si particulières, des paysages à couper le souffle, l’Islande est surement l’un des endroits à voir au moins une fois dans sa vie. Robby, alias Capyture est parti découvrir le pays et partage avec nous le récit de cette aventure.

Robby nous raconte son voyage et ses impressions… »J’ai organisé ce voyage avec un collègue photographe, Michael Ferire, qui après ces quelques jours dans ce pays est désormais un ami!  A chaque  découverte d’un nouvel endroit sur cette ile, nous marchions tous les deux de manière assez silencieuse pour finalement ne plus dire un mot lorsque nous étions enfin arrivé au point de vue. Les mots n’étaient pas là ! Alors, cette fois plus que jamais, il fallait faire parler mon boitier ! Face à la nature, à sa grandeur et ses espaces désertiques, où l’on est finalement peu de choses … Le rire d’un enfant, la sirène de pompier, le voisin qui passe la tondeuse… non rien. L’Islande c’est sauvage, c’est la nature à l’état brut, c’est elle qui y est maitre.

A chaque nouveau point de vue, c’est beau, c’est grandiose, c’est étrange, c’est immense ! On reprend la route dans notre 4×4 entre chaque destination et là, on échange sur notre ressenti, on essaye d’imaginer le prochain arrêt, on est impatients. »

Capyture - Voyage en Islande - La mariée aux pieds nus

C’est une terre inhabitée. Il n’y a rien ! Pas de chaine d’hôtel, pas de distributeur de boissons, pas de signe de civilisation à des kilomètre à la ronde, je ne vois rien. Il n’y a rien. Toutes les 20 minutes environ, sur la seule route de l’ile, on croise un autre 4×4. La route est droite, toute droite pendant des heures…

On traverse une montagne enneigée, puis une heure plus tard, nous sommes entourés  par du sable noir à perte de vue. Quelques kilomètres plus loin, on aperçoit une station service! On va enfin pouvoir manger: un sandwich à 20€…

Nous sommes tombés dans une tempête de neige le premier soir, ( pendant ce temps, Marina en Alsace prenait un coup de soleil … ). Le lendemain, à quelques kilomètres, finie la tempête de neige, bonjour la tempête de sable. Au fil des heures et des jours, on comprend un peu mieux les closes de l’assurance de la voiture ( protection gravas, chute volcanique, …)

Les heures passent, la journée se termine, il est minuit. Le soleil a disparu depuis quelques heures, mais la nuit n’est toujours pas là ! Pour être dans le noir, tu peux toujours attendre ! Ca ne viendra pas ! »

« Ici, en France, nous sommes dans la consommation, dans l’immédiat.  Nous avons un accès à tout, tout de suite. En Islande, on apprend l’attente. Les Islandais ont des clés dans la poche, mais c’est seulement parce que c’est obligatoire pour démarrer les 4×4. Leurs maisons n’ont pas de serrures. Impensable pour moi qui vérifie toujours 5 fois si les fenêtres, volets et portes sont bien fermés.  Dans notre nouveau monde ou tout va vite, on ne prend plus le temps. En Islande, on apprend à prendre un moment, à contempler la beauté, la force et la majesté de la nature. Il suffit d’ouvrir les yeux et se laisser émerveiller.

Je suis français, je suis aussi un alsacien amoureux de sa région, mais mon esprit rêve de l’Islande pour la liberté et l’évasion. »

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