Un mariage simple aux couleurs de l’océan. Un moment intime et chaleureux sur plusieurs jours pour profiter au maximum de leurs proches et l’occasion de leur faire découvrir la région avec une balade en chaland, des plateaux d’huitres et du vin blanc. Céline et Thomas partagent avec nous leur mariage sur le Bassin d’Arcachon photographié par Camille Brignol et organisé par L’instantF.
« Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de la fac à Bordeaux en 2002. Nous avons d’abord été amis tout au long de nos études de chirurgie dentaire. Puis, lors d’un voyage en Guadeloupe en 2012, où Thomas venait de s’installer avec un autre couple d’amis, nous nous sommes rapprochés. Six mois plus tard, je le rejoignais pour ne plus jamais le quitter. Depuis, nos deux garçons Maxence et Antoine y sont nés. »
« Thomas n’a jamais éprouvé le besoin de se marier et la naissance de nos enfants signifiait bien davantage. Je fus donc à l’origine de cette demande : nous étions en week-end en amoureux, début juillet 2021, dans la magnifique baie des Saintes à l’occasion de son anniversaire ; après quelques cocktails pour me donner du courage, je me suis lancée. D’abord surpris, il acceptait à la condition que le mariage soit le plus intime possible. »
« En 2022, pour célébrer nos 40 ans, nous nous marierons sur le Bassin d’Arcachon, auquel Thomas est très attaché depuis l’enfance. Un été sans y séjourner est pour nous inconcevable.
Le Bassin d’Arcachon étant une destination prisée pour les mariages, le temps était compté. Heureusement que nous y partions quelques semaines plus tard pour nos vacances d’été : ce fut une belle occasion d’annoncer de vive voix la nouvelle à nos proches et d’essayer de valider un maximum de prestataires avant notre retour en Guadeloupe. »
« Le choix du lieu fut une évidence : la réception du mariage aurait lieu chez les parents de Thomas à Arès et la cérémonie religieuse à l’église St Éloi à Andernos les Bains, face au Bassin jouxtant le port ostréicole. La difficulté était d’obtenir une date : il n’y avait aucune disponibilité en week-end pour l’été 2022 avec les reports de mariages dus à la pandémie. Nous nous marierons en semaine, le 8 juillet, avant l’arrivée massive des touristes sur le Bassin facilitant ainsi le logement de nos invités et évitant des trajets embouteillés. Puis, tous s’enchaîna très vite, la cérémonie religieuse aura lieu la veille le 07/07/22 à la mairie d’Arès.
Plusieurs de nos invités faisant le déplacement depuis un peu partout dans le monde, nous allions prévoir plusieurs jours de fêtes !
Une fois les dates validées, nous devions nous lancer dans le choix des prestataires et le fait de nous marier en semaine fit que nous n’avons finalement pas eu trop de difficultés à obtenir nos premiers vœux.
Les plus spontanés furent Camille Brignol, notre photographe, rencontrée en Guadeloupe, avec qui nous avions déjà fait plusieurs séances familles avec qui nous avions déjà tissé un lien particulier et Fanny de l’Instant F., wedding-planner et fleuriste, sœur d’un de nos témoins : elle aime profondément les amoureux mais, surtout, elle possède un sens aigu du Beau ; nous lui délèguerons la coordination du jour J et la partie florale.
Ce mariage est, d’ailleurs, avant tout, une histoire de rencontres. Ce fut un immense plaisir de sélectionner chacun de nos prestataires et j’avais à cœur de ne laisser cette tâche à personne d’autre : nous avons échangé avec chacun d’eux, et nous avons noué rapidement une relation de confiance, ce qui été crucial au vue des 6000 kilomètres séparant la Guadeloupe de la Gironde. »
« Pour le mariage civil, nous avions décidé de nous préparer chez les parents de Thomas, entourés de nos enfants et de notre famille proche. Nous nous sommes découverts dans le jardin et nous nous sommes rendus à la mairie tous les quatre au volant de la 2 CV restaurée par mon papa.
Après la cérémonie, un bus attendait nos invités afin de les conduire au Cap-Ferret. Quelle plus belle manière de leur faire découvrir ce joyau qu’est le Bassin qu’un barbecue sur une flotte de chalands au coucher du soleil ? Ce fut un moment vraiment unique pour ceux qui le vécurent à nos côtés, loin des codes conventionnes du mariage. Certains nous confièrent après, que nous aurions pu en rester là, tellement cette première journée fut mémorable.
Mais, le lendemain arriva très vite. Thomas allait rester chez ses parents pour se préparer avec ses témoins et j’ai rejoint les miennes dans leur maison, accompagnée de maman et de ma sœur. Un peu avant mon départ pour l’église, j’ai pu câliner mes enfants le temps d’un moment plus intime.
Puis, ce fut une tornade d’émotions ; tout s’enchaine très vite : mon entrée dans l’église au bras de mon papa très ému sur Nothing else matters de Metallica au violon, nos enfants portant nos alliances, notre émotion au moment de l’échange de nos alliances… Se sont ensuite succédées de nombreuses surprises : un petit mot de nos enfants, un flashmob des invités au cocktail sans parler du feu d’artifice surprise prévu par mes fidèles amies.
En nous mariant sur le tard, nous avions une idée précise de ce que nous voulions et le contraire aussi : un dîner guindé avec un service à l’assiette, non merci ! Ce sera un repas convivial avec deux longues tables de banquet où trôneront des plats et des soupières dans lesquels les invités se serviront à leur guise.
Notre première danse ne pouvait être qu’autre chose qu’un zouk, notre clin d’œil aux Antilles ainsi que la mignonnette de rhum (ramenée dans nos bagages) comme cadeau invité.
La nuit fut festive et très courte et d’autres prestataires prirent le relais pour le brunch : un bar à vinyles, un bar à bière, les huîtres de la Kabane, des dunes blanches de Chez Pascal, de joyeuses baignades et ceci dura tard le soir. La fin des festivités n’aura lieu que le lendemain midi. »
« Notre arrivée dans la mairie : on ne s’attendait pas à être si émus, cela ne devait être qu’une formalité administrative mais la vision de tous nos proches réunis fit expliquer nos cœurs de joie.
A l’église, nous souhaitions une cérémonie très chantée. Nous avions prévue un trio violon, piano, voix. A cela s’est ajouté, notre ami guitariste, en tournée mondiale, dont la venue était incertaine jusqu’au dernier moment, a pu finalement être présent et accompagner une de mes témoins chanteuse pour notre plus grand bonheur.
Sinon, il est bien trop difficile de ne citer que ces souvenirs. Ce furent des moments hors du temps, tellement intenses, surtout après de longues séparations dues au Covid. On ne peut que souhaiter à tous de les vivre pour comprendre. »
« Déléguer l’organisation du jour J à un wedding-planner afin de savourer chaque instant et de ne pas solliciter nos proches pour qu’eux-mêmes profitent à fond.
Il ne faut pas sous-estimer les contraintes d’un mariage « à la maison » : prévoir des toilettes extérieures esthétiques, augmenter l’ampérage EDF pour supporter les besoins du traiteur, DJ, éclairage…, le montage des tentes (qui imposèrent le nombre d’invités ce qui n’était pas pour nous déplaire).
L’important est de réaliser un mariage à son image, selon vos propres envies : pour nous, l’essentiel était de réunir seulement nos proches et d’assumer ce choix.
On ne le répétera jamais assez qu’un mariage représente énormément de préparatifs en amour pour une journée si éphémère au final ; la meilleure décision fut d’étaler les festivités sur plusieurs jours.
Enfin, de tout ceci, ne restent que nos alliances, les photos et les vidéos : ne faites pas l’impasse dessus ! »
Photographe : Camille Brignol | Wedding-planner et fleuriste : L’instantF. | Vidéaste : Édouard Houssin | Robe de mariée et blouson : Élise Martimort | Mise en beauté et coiffure : Pauline Bord | Papeterie : Delicate Paper | Balade et traiteur mariage civil : Balade sur chaland | Traiteur mariage religieux : Les 2 Coudes sur la table | Traiteur brunch : Mood traiteur | DJ : Dj Malkovitch Team | Bar à vinyles : Les petites pépites | Huîtres : la Kabane | Pièce montée et dunes blanches : Chez Pascal | Tentes : Velum Event | Mobilier : NPA Evenements |