Un mariage aux Baux de Provence

Une coiffe comme une oeuvre d’art, une robe d’une délicatesse incroyable, et un couple d’amoureux qui étaient faits pour être ensemble, direction la Provence aujourd’hui avec le mariage d’Olivia et Olivier photographié Marie Laure aka Blanccoco Photographe.

Olivia nous raconte leur histoire et leur journée… « On s’est croisés en 2008 lors d’une soirée St Valentin alors qu’on était tous les deux étudiants en échange à Montréal. Ce n’est qu’un an plus tard que l’on s’est retrouvés à Paris autour d’un café. Il m’a demandé d’où j’étais originaire : Arles. Il se trouve que son diplôme de fin d’études portait sur l’architecture à Arles en 2050 et qu’il devait aller à Arles pour prendre des photos. Pendant mes révisions de partiels, je l’ai invité chez moi et c’est là que je me suis dit que c’était mon âme sœur. Cette impression s’est confirmée quand il m’a avoué qu’avant même notre rencontre, il avait passé 8h assis derrière moi dans un bus de nuit entre New York et Montréal, mais il n’avait pas osé me parler car je voyageais avec ma maman.

Le lendemain, je l’ai raccompagné à la gare, persuadée que je ne le reverrai jamais : il partait en Chine quelques semaines plus tard pour son premier job. Après quelques jours, il m’a appelée pour qu’on se voit une dernière fois, avant son départ. Depuis ce jour, on ne s’est plus quittés : je l’ai suivi en Chine où j’ai pris des cours de chinois pendant 1 mois et demi, puis il a quitté son travail pour rentrer avec moi à Paris. Lorsque j’ai eu l’opportunité de partir à New York pour réaliser mon rêve, il m’a suivie et nous nous sommes enfin posés à Paris. »

« Je pense qu’il y a deux catégories de filles. Celles qui ont toujours rêvé de leur mariage et celles qui, comme moi, n’y ont jamais trop pensé. La seule fois où j’y ai pensé, c’est quand j’ai emmené Olivier aux Baux de Provence au tout début de notre histoire. Sans se le dire, nous avons pensé que la petite église troglodyte des Baux serait parfaite SI un jour on se mariait. Quand il m’a demandé en mariage au sommet d’une grotte à Petra sous les étoiles, le soir même nous savions que l’on voulait que la cérémonie religieuse se passe aux Baux. « Un an et demi à l’avance, on est large ! » On est large, mais pas trop non plus. Il faut savoir que 6 mois avant le mariage, j’ai du mettre en pause toute l’organisation du mariage pour préparer le barreau de Paris. Donc tout devait être bouclé en amont. Dans l’ordre, nous avons tout d’abord fait le nécessaire pour réserver l’Eglise et convaincre le curé de nous y marier.

Comme nous habitons à Paris – après quelques contacts malheureux avec les prêtres des Eglises auxquelles nous sommes rattachés à Paris – nous nous sommes rapprochés du Chatelard à côté de Lyon. Nous y avons fait notre préparation au mariage en un week end, et c’était une expérience magnifique. Ce week end a été l’occasion de rencontrer des couples mixtes (athées – croyants) et de nous recentrer sur l’essentiel, loin du bruit de la vie parisienne. »

« Olivier voulait quelque chose d’original qui reste dans les bleus, mais fasse quand même cérémonie. Après avoir envisagé un costume sur mesure, il a décidé de faire un costume à son idée avec l’aide d’un tailleur dans le 11e. A partir d’un costume Kenzo, il a redessiné une coupe et un col châle satin bleu type smoking puis créé un gilet à partir du même tissu. Dans la poche intérieure de sa veste, il portait la montre de mon grand-père que je lui ai offerte à cette occasion.

Quand je travaillais à New York, j’ai rencontré une artiste extrêmement talentueuse : Ashley Lloyd. Elle réalise des coiffes incroyables pour Rihanna, Lady Gaga et Kate Moss et réalisé des commandes pour W magazine, Vogue… Je n’avais aucune idée particulière pour ma robe, mais je savais que je voulais lui commander une coiffe : un symbole fort, quelque chose que je pourrais par la suite garder comme une œuvre d’art, un peu comme les bouquets de fleurs d’orangers que gardaient les mariées aux XIXe siècle. Nous avons skypé plusieurs fois, elle m’a montré la progression de son travail, mais jusqu’au mariage, je ne savais pas trop à quoi la coiffe allait ressembler. J’étais sereine, car Ashley sait exactement cerner les désirs des personnes avec qui elle travaille. Je devais donc choisir ma robe sans avoir la coiffe.

J’ai essayé 32 robes, dans tous les styles, (presque) tous les budgets… C’est finalement lors d’un rendez-vous chez Metal Flaque à Paris que j’ai eu LA révélation en essayant une robe Monique Lhuillier. Elle était parfaite, pile dans l’esprit que je recherchais : intemporelle, originale avec son « tatouage » de dentelle de Calais, elle donnait une allure de déesse grecque avec son drapé sans être kitsch.

Pour les chaussures, j’ai opté pour des Repettos rose pâle avec un petit talon de 7cm (mon maximum !) pour le début et je me suis fait des Nike Dunk Sky Hi sur le site Nike ID. Pour quelques euros de plus qu’une paire achetée en magasin, on peut choisir le tissus/cuir, couleurs, semelles etc. et faire graver quelque chose sur la chaussure ou la boucle sur les lacets. J’ai choisi du tissus gris clair, des semelles bleues (something blue !) et j’ai fait graver la date du mariage et nos initiales : O + O

Quelques semaines avant le mariage, j’ai fait quelques essais maquillage dans le sud. Je suis ressortie de chaque essai comme une camion de pimp my ride volé. Affreux. J’ai donc décidé de me maquiller toute seule le jour J. J’ai pris 2 leçons de maquillage chez Bobbi Brown (1 rue des francs bourgeois 75003 Paris) et j’ai assuré le jour J grâce à leurs supers conseils. Point positif : maintenant je sais vraiment me maquiller et je me sers de mes produits tous les jours. Le jour du mariage, j’ai même maquillé ma maman. »

Un conseil à partager

« Vous reposer, au moins 1 jour ou 2 avant le mariage. Notre inquiétude, c’était de nous sentir « dédoublés » le jour J et de ne pas profiter à fond. La solution pour éviter ça : du repos !

Le jour J, j’ai décidé que quoi qu’il arrive (pluie, problème de déco, ou autre) RIEN ne pourrait gâcher cette journée magique. Ok, j’ai eu de la chance, il n’y a rien eu de tel. Mais je pense qu’il appartient aux mariés de donner le ton de leur mariage et nous voulions que tout le monde soit heureux et se sente bien. Ca devait donc d’abord passer par nous ! et ça passe aussi par le « lâcher prise ». L’idéal, c’est de prévoir au maximum en amont (sans devenir BrideZilla) et de se contenter de profiter le jour J.

Planifier en amont, ça veut dire bien mettre en contact le DJ, la photographe et le traiteur avec les témoins « en charge ». Prévoir un planning détaillé avec le DJ, le traiteur et les témoins. »

Un moment en particulier

« Les sourires sur les visages de chaque invité, les surprises de nos amis et de nos parents, danser jusqu’à ce que le jour se lève sur nos musiques préférées.

Ces moments où on a pris un peu de recul pour voir et profiter du spectacle, se dire « waouh ! » et replonger dans la magie de l’instant ! »

Les adresses

Photographe : Blanccoco Photographe | Robe : Monique Lhuillier chez Metal Flaque | Coiffe :Ashley Lloyd | Chaussures : Repetto et Nike Dunk Sky Hi | Mise en beauté : La mariée | Traiteur : Francis Fresquet, Arles | DJ : ABC Org | Voiture : Hôtel Le Hameau des Baux  | Déco : les mariés |

Vous êtes photographe et vous vous retrouvez dans l'esprit La mariée aux pieds nus, n'hésitez pas à nous contacter pour partager vos images à lmapn.publications@gmail.com . Les astérisques marquent des liens affiliés. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter la page Mentions Légales du site.
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