Lauren et Florian ont drastiquement réduit leur liste d’invités pour avoir un mariage qui leur ressemblait vraiment. Un château, un joueur de cornemuse, 30 invités, et une jolie journée sous la pluie, ils partagent avec nous leur mariage au Drumtochty Castle en Ecosse photographié par Steven Bassilieaux.
« Car toute bonne histoire ne commence pas avec un verre d’eau, notre rencontre s’est faite pendant mon job d’été en tant que barmaid au Great Canadian Pub à St Michel. A la fin de mon service, Stan me glisse le numéro de Florian sur le ticket de caisse. Je l’informe que s’il est vraiment intéressé, il devrait venir me voir directement. Je glisse toutefois son numéro dans ma poche de jean (j’apprends plus tard que cette action lui a donné du courage). En me dirigeant vers le RER, j’entends quelqu’un courir derrière moi, je me retourne, c’est Florian et non il ne pleuvait pas. Il me demande si j’accepterais de prendre un verre avec lui un de ces quatre. Je dois me dépêcher pour ne pas rater le dernier RER, je lui demande de revenir le jeudi suivant. Entretemps, je perds le ticket de caisse avec son numéro. Et, le jeudi suivant, je vois Florian qui attend ses amis. Je fais semblant de ne pas le voir. Il vient me voir pendant ma pause, je lui explique que j’ai perdu son numéro et je lui donne le mien. On décide de se voir dimanche. Et c’est le début de notre histoire d’amour. J’ai depuis retrouvé le ticket de caisse, et il est toujours dans mon portefeuille. »
« Lorsque j’ai annoncé à Florian que de mon côté, il fallait compter 200 invités, nous avons décidé d’avoir une réelle discussion sur le mariage. Conclusion : un grand mariage ne nous correspondait pas. Nous souhaitions célébrer notre mariage avec nos plus proches afin de pouvoir profiter de chaque invité et de chaque moment. Et pourquoi pas le faire en Ecosse. L’Ecosse nous est CHÈRE car nous avions fait nos premières vacances ensemble là-bas, le pays est magique et mes ancêtres sont écossais d’origine, du clan Buchanan. Nous avons donc donné rendez-vous à nos 30 convives dans un château écossais. Nous étions châtelains pendant 4 jours. »
« Un mariage à l’anglo-saxonne implique qu’on dîne tôt soit 17h. Il est 12h, nous nous retrouvons à la petite église du château pour échanger nos alliances. J’avais oublié d’allumer les lumières de l’église ce qui ne facilite pas la tâche de Steven lors de sa prise de photos.
Il est 13h, la cornemuse surprend les convives à la sortie de l’église et nous raccompagne jusqu’au château. Avec la pluie qui s’invite au dernier moment. »
« Il est 14h, mon beau-frère montre aux convives comment on fait des gin-to. Ce sont des doubles doses de gin. Nous avions calculé le nombre de tonic pour seulement des unidoses. Panique à bord nous allons manquer de Gin, mon beau-père sort 2 bouteilles de gin achetées sur le trajet afin de pouvoir terminer la soirée.
Il est 15h, le quatuor à cordes est sur le départ après leurs superbes reprises de musique de film. Les apéritifs ont été dévorés (nous n’avions pas prévu assez).
Il est 16h, nous rions, nous jouons, nous parlons, nous commençons à avoir faim.
Il est 17h, c’est autour d’une grande table que nous prenons place et que nous trinquons à notre futur.
A la fin des discours, on se détend officiellement. On ne voit pas les heures qui défilent. Heureusement qu’on redécouvre la journée à travers les photos quelques mois plus tard. La journée a été mémorable, la réalité est qu’on ne peut s’empêcher de penser aux détails qui ont été oubliés (cela doit être notre côté français » mais être entourés par les sourires de ses proches nous fait oublier ces détails que nous seuls voyons. Le mariage ne se résume pas à la journée. Cette journée est un moment de partage où notre amour est célébrée avec nos proches. Les jours qui ont suivi au château étaient des moments de détente où chacun programmait sa journée à sa guise : visiter les alentours, la pêche à la ligne dans le lac du domaine, le Ball Trap, le billard, le babyfoot. On se retrouvait le soir pour diner ensemble. »
« Pour ma part, je pense que c’est après la cérémonie, il pleut, dehors, nous sommes au chaud dans les salons du château, en fond les voix, les rires et les reprises de nos chansons préférées par le quatuor s’entremêlent, On est une famille heureuse de se retrouver.
Pour mon mari c’est le lendemain matin. La journée s’est merveilleusement déroulée, tout le monde est heureux, les voix sont cassées après cette soirée de fête, la famille et les amis se retrouvent autour de la table pour le petit déjeuner. La pression de l’organisation du jour J est complètement retombée, il ne reste qu’à se détendre avec les activités disponibles et profiter de ces quelques jours supplémentaires avant de partir pour notre voyage de noces sur les routes écossaises. »
« Ne négligez pas le budget du photographe, ce sont des souvenirs impérissables. Vous pourrez vivre et revivre cette journée.
Nous souhaitions un reportage photos complet pour notre mariage afin de pouvoir revivre notre journée mais aussi découvrir les dessous de cet évènement que nous aurions manqués – ce qui est malheureusement souvent le cas lorsque l’on est au centre de l’attention. Le travail de Steven nous a tout de suite plu, son grain, ses détails, des émotions immortalisées. nous avons été conquis dès notre première discussion en visio. Il nous a tout de suite mis à l’aise (très important pour un photographe) et nous sentions que l’Ecosse l’inspirait. Steven a été une présence omnisciente dotée d’une pointe d’humour. Il s’est intégré dans notre famille et dans nos groupes d’amis comme s’il en avait toujours fait partie. Il a su nous guider, nous détendre, nous faire rire et nous sublimer. Ses photos étaient encore plus belles qu’on ne pouvait l’imaginer. »
Robe de mariée : Mon amie styliste, Jessica Gob | Accessoires : Lizeron | Costume : Holland & Sherry | Accessoires : Le Colonel | Photographe : Steven Bassilieaux | Fleurs : Rose & Ammi Flowers | Lieu et traiteur : Drumtochty Castle en Ecosse | DJ : Le frêre du marié | Musiciens: Quatuor à cordes – Rococo + Cornemuse – Mark en Ecosse | Faire part et papeterie : La Clochette Argentée dans le 5e