Joli mariage {Alice+Mathieu}

Alice et Mathieu se sont unis l’été dernier. Jolies fleurs, détails pensés et petites choses assorties, certes tout ceci fait partie de l’aventure du mariage, mais au delà de toutes ceci, un mariage c’est surtout une histoire de moments forts et d’émotions intenses, l’histoire de familles et d’une vie, merci encore à nos amoureux du jour pour ce joli partage.

« Mathieu et moi sommes tous les deux Parisiens d’origine, et habitons à Londres depuis bientôt trois ans. Nous nous sommes rencontrés à l’université, au cours d’un weekend d’intégration mais surtout sur les trajets université-maison, nos emplois du temps quasi identiques nous ont fait nous retrouver quasiment tous les jours pendant 6 mois.

Réveillon 2010, on est à la montage chez ses parents. 29 décembre, super ballade pour accéder à un col où on découvre une immense étendue de neige fraiche. Picnic au soleil, et la Mathieu m’emmène à l’ écart et me demande d’être sa femme; la réponse est évidente… Il ne s’est pas mis à genoux, raquettes et poudreuse obligent, et pas de bague (on voulait la choisir ensemble) ; bien naïvement on se dit qu’on est passés inaperçus, et qu’on l’annoncera a sa famille le soir, alors qu’évidemment ils ont bien compris ce qui se passait ! C’est la bonne nouvelle de la fin d’année 2010, qu’on annonce progressivement à ma famille, aux cousins, etc. Il faut attendre un mois et un weekend de retour à Paris pour l’annoncer aux copains, difficile de ne rien dire lors des coups de fils et emails aux copains! »

   

« Pas de lieu qui s’impose pour la réception, ni de date, on sait juste que ce sera au printemps 2012. Je voulais me marier en septembre, mais plus de 18 mois de préparation ça me paraissait beaucoup, et puis mon frère nous annonçait quelques temps après qu’il se mariait… a priori en septembre 2012 ! Je me lance dans les préparatifs et la lecture assidue de blogs de mariage qui me font rêver ; les recherches sont d’une simplicité enfantine grâce à Internet et je ne ressens pas encore la difficulté de ne pas être sur place pour préparer. « 

« Pas d’envie immodérée pour un château de princesse, on cherche un bâtiment en pierre claire, poutres apparentes, beaucoup de lumière, de fleur. Apres des mois de recherches, d’hésitations on se décide pour le Château de la Fontaine, à la limite de l’Ile de France, du Loiret et de la Bourgogne. Ni nous ni nos parents ne l’ont visité avant de la réserver, mais le site internet donne plein d’information sur la salle, et de manière générale c’est exactement ce qu’on cherche tant au niveau du type de lieu qu’au niveau organisation (proximité avec Paris, gîtes pour dormir sur place, salle disponible du vendredi au dimanche fin de journée, etc.). La propriétaire nous aide à trouver des églises locales, et on entre en contact avec le père Kongo, curé de Ferrières en Gâtinais, la paroisse voisine du château. Elle nous conseilla aussi sur les traiteurs, nous avons choisi un de ceux qu’elle recommandait et avons été très satisfaits de la prestation. »

 

« Le choix du photographe a été un sujet un peu plus difficile ; mais on était tous les deux d’accord sur le style, pas tradi, pas trop posé, plutôt reportage. On avait vu les photos du mariage d’une de mes copines, pour lequel elle avait fait appel à un de ses amis, Maxime Vantorre, et son style nous plaisait vraiment beaucoup. Quelques mails, un café, et Maxime a compris ce qu’on voulait, et a su nous mettre très à l’aise tout de suite, alors qu’on n’aime pas franchement être pris en photo tous les deux. Et puis recevoir quelques photos dans la semaine qui suit son mariage, découvrir une grosse sélection  dans l’album fait par Maxime 15 jours après le jour J a été un vrai bonheur, les photos sont toutes super, juste ce qu’on voulait, et ça fait un bien fou au moral surtout quand on a repris le boulot le mardi juste après le mariage ! »

« Les cadeaux d’invités, encore un atelier ou ont nombres de petites mains ont été mises à contribution pour mettre les biscuits roses de Reims en sachet, fermer le sachet au masking tape, et accrocher les recettes de desserts utilisant les biscuits ; je voulais offrir des petits pots de confitures maison, mais l’ampleur de la tache compte tenu de la distance avec Paris nous a fait choisir les biscuits, que Mathieu mangeait petit et dont sa maman fait un gâteau tellement bon. »

« La recherche de la robe s’est faite en plusieurs étapes ; premiers essayages a Londres avec une de mes témoins le lendemain du mariage de William et Kate, je retiens deux modèles, une robe Luci DiBella qui correspondait exactement à mes petits croquis griffonnés un peu partout, mais hors de budget, et un modèle Pronovias qui évidemment rentre dans mon budget mais m’emballe un peu moins. Tour suivant chez Pronovias a Paris avec mon autre témoin, ma future belle-mère et une de mes tantes, et on tombe toutes d’accord sur un modèle encore différent. Debriefs par email avec ma sœur qui est en Australie, ma future belle-sœur elle aussi en recherche de sa robe et avec quelques copines. Maman n’est plus là pour vivre ces moments avec moi, mais le fait de partager ça avec ces personnes m’apporte un énorme soutien et m’aide à avancer. On est un an avant le mariage, je pense avoir trouvé mais hésite encore un peu. Mi-juillet une de mes témoins me parle de la nouvelle collection Rosa Clara, et je trouve de nouveaux modèles qui me plaisent beaucoup. Essayages en septembre, un vendredi après-midi avec mon papa, je redoute un peu l’accueil, les commentaires sur les vendeuses de la boutique à Paris sont peu vendeurs. Au final rien de tout ça grâce à une super vendeuse. Sur 6 robes essayées, je retiens 3 modèles, une robe taille haute, une robe à la taille basse marquée par des perles et une robe taille basse avec de légers détails en dentelle. Je reprends RDV pour fin octobre, avec mes témoins, il faut que je me décide. Sur les photos elles n’ont pas le même avis, et je continue d’hésiter. Devant elles j’en ré-essaie 5, dans un ordre précis, pour finir par celle que je pense préférer, mais elle est hors budget. Pour chaque robe les commentaires sont lapidaires, jusqu’à la dernière ou je fais rajouter le voile, et la bande de dentelle sur le haut du bustier pour l’effet complet. Le verdict est sans appel, c’est celle-là, celle ou mon papa avait utilisé un petit superlatif de plus pour dire qu’elle m’allait vraiment très bien. »

« La semaine précédant le mariage a été très intense, les journées sont ponctuées de crises de larmes, beaucoup de choses à faire, les neurones qui commencent à frire, on est fatigués, tendus, je perds le fil de mes to-do lists et ai du mal à déléguer. On part le vendredi matin, toujours dans le même état de stress, mais il fait à peu près beau et tout le monde s’active a tout préparer, et à essayer de me détendre. Diner sous les rosiers du château le vendredi soir avec nos familles proches, témoins et quelques amis, très bonne ambiance, je commence à me dire que tout se passera bien. Réveil le samedi a 7h30, petit déjeuner et départ pour la répétition de la messe. Il pleut des cordes, et les prévisions pour le reste de la journée ne sont guère meilleures, mais je ne peux rien y faire, alors je me concentre sur la journée qui commence. Direction Jacques Dessange ou je retrouve ma sœur, mes témoins et ma belle-sœur, ainsi que Maxime, pour le début des préparatifs. On est dans le timing, tout se passe bien, on déjeune dans une brasserie de Montargis sous le regard surpris des habitants devant 4 filles coiffées et maquillées qui disent gloussent à tout bout de champ. Habillage à l’hôtel, sans stress, papa vient me chercher pour m’emmener au château ou Mathieu s’est préparé, pour qu’on fasse quelques photos avant la messe, on n’aura pas le temps après, le cocktail enchaine juste après la messe et est assez court. On se découvre tous les deux, premières larmes de bonheur et ma robe lui plait. Il pleut toujours, on fait les photos dans le château, tous les deux, puis avec nos familles et nos témoins, et départ a la messe. Mathieu déteste être en retard, je suis à 16h30 tapantes à l’entrée de l’église. « 

      

{crédits photos}

« La messe fut un grand moment d’émotions et de joie, le Père Kongo nous a fait une cérémonie incroyable, tellement vivante et pleine d’espoir, et a fait rire toute l’assemblée plus d’une fois. Cette cérémonie a vraiment été le début de la plus belle journée qu’on ait vécue, avec tout le sens qu’on voulait donner à cet engagement et l’aboutissement parfait d’une super préparation à Notre Dame de France à Londres et avec le père Kongo à Ferrieres.

Le cocktail a du être installé dans la salle à cause de la pluie, mais quelques rayons de soleil en fin de journée ont permis de profiter un peu de l’extérieur, avant le diner puis la soirée où on danse jusqu’au bout de la nuit. »

« Quand on s’est découvert pour la première fois, la cérémonie, voir tout le monde venu parfois de très loin, pour nous, l’entrée dans la salle avec tout le monde qui chante et applaudit, tous les mots gentils de tout le monde autour de nous et les discours de nos proches et témoins, qui nous ont soutenus pendant 18 mois avec entrain et bonne humeur, sans faillir ni se moquer de mes idées parfois saugrenues… »

Salle : Le Château de la Fontaine / Traiteur : Abeille Royale / Voiture : Locations Voitures Anciennes / DJ : Finalmix / Tenue de la mariée : Rosa Clara / Dessine moi un soulier / Coast / Accessoires : Etsy / Coiffeur et maquillage : Jacques Dessange a Montargis / Tenue du marié : Les Deux Oursons / chaussures Finsbury / Photographe : Maxime Vantorre – Le photographe de mon Mariage / Tenue des enfants d’honneur : couture maison, tissus Reine et Liberty / Faire-Parts : Intaglio

A propos de Maxime, le photographe…J’aime capturer les détails, les instants où la complicité et la joie sont omniprésentes. Chaque reportage m’offre l’occasion de photographier un moment de bonheur véritable et partagé.

C’est également le plaisir d’accompagner les futurs mariés dans leur projet, et de voir leur (grand) jour se concrétiser. Je m’étonne alors d’être un peu nerveux comme eux, d’être tout particulièrement attentif au choix du tissu des fanions, évoqué lors d’une conversation sur les préparatifs, ou encore de constater que oui, le petit neveu pose en effet très bien devant l’appareil…  Le photographe de mon Mariage est un projet qui me permet de partager ces moments la, si précieux, et de les faire durer dans le temps. Je remercie Alice et Mathieu, qui m’ont fait confiance, et Nessa, qui a choisi de publier mon travail.

Si vous êtes un couple de futurs, jeunes mariés ou mariés tout court, Pacsés ou tout simplement amoureux, que vous vous retrouvez dans l’esprit de La mariée aux pieds nus, et que vous souhaitez nous faire parvenir des photos de votre D-Day, d’une séance d’engagement, ou d’un save the date original…Ne soyez pas timide et envoyez nous un mail à lmapn.publications{@}gmail{.}com

Vous êtes photographe et vous vous retrouvez dans l'esprit La mariée aux pieds nus, n'hésitez pas à nous contacter pour partager vos images à lmapn.publications@gmail.com . Les astérisques marquent des liens affiliés. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter la page Mentions Légales du site.
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